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Les aventuriers de l'imaginaire
1 mai 2015

La forme dans le noir, sur Amazon

FORMENOIRFINNOn enchaîne tout de suite avec mon premier ebook sur Amazon (je vous épargne pour l'instant ceux que j'ai créé sur Thebookedition). En bonus, une petite musique d'Alice Cooper, qui colle parfaitement avec l'ambiance de mon histoire.


La forme dans le noir (nouvelle d'épouvante) : James s'est isolé du reste du monde ces dernières semaines. Il agit étrangement, raconte des bribes d'histoires incohérentes aux inconnus qu'il croise et semble fuir son entourage. La police en a assez de ses cannulars téléphoniques faussement désespérés et son voisin n'en peut plus du bruit assourdissant qu'il fait la nuit.Un soir, James appelle son ami Charles et l'implore de venir chez lui. "Je dois en finir", explique-t-il, appeuré, au téléphone. Arrivé sur place, Charles découvre un James craintif mais résigné qui lui propose de lui raconter ses dernières semaines. L'endroit est lugubre, Charles y sent quelque chose de malsain et d'indéfinissable. Mais il doit savoir ce qu'il se passe pour arranger les choses. Il ignore que le simple fait de rester dans ce salon et d'écouter son ami pourrait bien lui être fatal...

Sur AMAZON

Quelques extraits :

« C’est ce soir-là que je l’ai aperçue pour la première fois. Du coin de l’œil, au travers de la vitre couverte de buée. Ce n’était qu’une silhouette brouillée mais j’ai su que c’était elle. Je savais que nos regards se croisaient à travers le verre. Ne me demande pas comment ; je le savais, c’est tout. »

« Elle s’était attachée à moi et ne voulait plus me laisser partir. Je ne pouvais pas la voir, mais je l’entendais. Une respiration étrange, rauque et éteinte. Je n’ai pas fait attention au début, avec le bruit ambiant de la ville. Mais un soir, dans mon lit, j’ai fini par reconnaître un souffle autre que le mien. J’ai arrêté de respirer, le son a continué. C’était incompréhensible ; ça semblait venir de chaque coin de la pièce. J’ai fini par supposer que la chose devait être sous mon lit… »

« Le lendemain, quand je suis rentré, j’ai trouvé un mot sur ma porte. Le voisin d’à côté s’y plaignait du bruit de la nuit passée. Quand je lui ai dit que je n’avais pas été chez moi jusqu’à l’aube, il m’a expliqué qu’il ne comprenait pas. Car, a-t-il dit, quelqu’un avait hurlé régulièrement, comme des cris de rage. Par moments, ça ressemblait à des jappements d’animaux, puis à des chuchotis rauques, comme si quelqu’un parlait dans les murs mêmes de son appartement. Et puis, il y avait eu des collisions, des coups dans le parquet, des meubles renversés, et toujours plus de cris enragés. »

Murphy

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